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Mitsvotes de Pourime
- LéYllouy Nichemate Ytshak Hazan z’l
Source : http://ravatlan.over-blog.org/
Mardi 6 mars 10 Adar 5772
La Halakha en vidéo
http://www.espacetorah.com/2-halaho...
- Halakha 1 : Le soir ainsi que le jour de Pourim, dans la Amida et dans le Birkat Amazone on intercale le texte Al Hanissim " pour les miracles. " Si à la fin de la Amida ou du Birkat Amazone, on se rend compte qu’on l’a oublié, on ne recommencera pas. Références : Maran 593, 2 Rama 694, 1.
- Halakha 2 : Il est un devoir le jour de Pourim de préparer un bon repas selon ses possibilités, il faut consommer de la viande du pain et boire du vin lors de ce repas. Le Rav Ovadia Yossef Chlita lors du repas, ne s’enivre pas, mais boit simplement un peu plus qu’à son habitude. Références : Choul’han ‘Aroukh’ chap.695 paragr.2 – ne signifie pas qu’il faut s’enivrer, car l’ivresse représente un interdit formel, mais seulement boire plus qu’à son habitude. Références : Rama (chap.695 paragr.2), Le Gaon Rabbi Eliyahou de Vilna dans son commentaire sur le Choul’han ‘Aroukh’ chap.695, le Rov Dagan, Orh’ot H’aïm Halakhot Pourim note 38, Le Meïri dans ses commentaires sur la Guémara Méguila 7b… ainsi que d’autres Poskim confirment cette explication.
- Halakha 3 : A l’époque de Mordékhay et d’Esther, les juifs se sont rassemblé le 13 adar pour se défendre contre l’agresseur. Avant le combat, ils jeûnèrent pour implorer la miséricorde divine, c’est la raison du jeûne d’Esther qui a lieu le 13 adar C’est pour cela que nous avons la tradition dans toutes les communautés de jeûner ce jour-là chaque année, en souvenir du Miracle, ce jeûne se nomme “Jeûne d’Esther”. Toute personne en bonne santé ne doit pas se séparer de la communauté et doit jeûner, cette année, le mercredi 7 mars 2012 - 13 Adar 5772. Même si une personne à un voyage à faire, ou un travail physique à réaliser, elle est tenue de jeûner.
Références : Guémara Méguila, Choul’han Arou’kh Siman 686.
- Halakha 4 : Sont dispensés de ce jeûne : a) Les enfants qui n’ont pas atteint l’âge de la Bar Mitsva ou de la Bat Mitva (12 ans pour une fille et 13 ans pour un garçon), b) Les personnes âgées sont dispensées de ce jeûne (nous verrons la suite demain), Le jour du jeûne, dans la Amida on intercale le texte de Anénou pour les jeûnes. Si à la fin de la Amida, on se rend compte qu’on l’a oublié, on ne recommencera pas. Références : Choul’han Arou’kh, Siman 686, Saïf 1 et 2, Séfer Ki Ba Moëd, page 13.
- Halakha 5 : Nous avons rapporté que toute personne en bonne santé ne doit pas se séparer de la communauté et doit jeûner le mercredi 7 mars - 13 Adar 5772.
Sont dispensés du jeûne d’Esther : a) La femme enceinte qui n’a pas encore atteint 3 mois de grossesse, mais ressent des malaises ou des vomissements, b) Une femme après 40 jours de grossesse même si elle ne ressent pas de malaise ou de vomissement. c) Les femmes qui allaitent, dans les 24 mois qui suivent leur accouchement, Même si elle n’allaite plus de façon effective, si elle se sent encore faible, elle mangera cependant pour sa santé et celle de l’enfant et non par plaisir (elle ne consommera pas de mets d’agrément comme des glaces, des gâteaux, etc.). d) une femme qui vient d’accoucher, pendant les 2 années qui suivent l’accouchement, si elle se sent encore faible, e) Un malade, même si sa vie n’est pas en danger. Il mangera cependant avec discrétion, et uniquement ce qui est nécessaire pour sa santé et pas de mets d’agrément, f) Si un docteur pense que le jeûne peux détériorer l’état de santé, la personne n’a pas à jeûner ni à rembourser le jeûne par un autre jour.
Références : Maran dans Choul’han Aroukh Siman 685 saif 2, Kaf Hahaïm 22 et 33, Michna Béroura Saïf Katan 5 et 11, Rama Rabbi Moché Isserlas dans le Choul’han Aroukh chap.549, Kaf Hahaïm 8 et 18, Kol Sinaï
e) Pour les Séfaradim, des jeunes mariés dans la semaine de leur mariage ne doivent pas jeûner, ainsi que le père le jour de la circoncision de son fils, le Mohel et le porteur du bébé (Sandak), ne jeuneront pas non plus, de même pour un Pidion Haben, les parents de l’enfant et le Cohen, ne jeuneront pas.
Références : Responsa Yabiâ Omer volume 5 Siman 40 Ot 8, Responsa Yéhavé Daât Volume 2 Siman 78, Hazon Ovadia, Halakhot Pourim page 42, Responsa Beth David Or Hahaïm Siman 476 et 347, Erekh Hachoul’han Siman 686 Saïf Katan 4, Chaâré Téchouva Ot 1, Ben Ich Haï Parachat Choftim Saïf 17, Vééchiv Moché Or Hahaïm Siman 35, Responsa Choèl Vénichal de Rabbi Kalfon Hacohen, Volume 3 Siman 5.
Pour les Ashkenazim, dans tous les cas, ils pourront manger après Minha Références : Rabbi Moché Isserlas dans la Choul’han Arou’kh Siman 686, Chaâré Tsion Ot 16.
- Halakha 6 : A priori, on ne se lavera pas la bouche et on ne se brossera pas les dents, sauf si l’on ne supporte pas cette situation, auquel cas on fera attention de ne pas avaler d’eau. Références : Michna Béroura 11, Kaf Hahaïm 14, Kol Sinaï 9. Responsa. Minhat Yitshak V, 109.
Il est licite de fumer, si on ne peut se passer de la cigarette, mais interdit de mâcher un chewing-gum. Références : Kol Sinaï 12, Responsa Yaskil Avdi VIII 20, Responsa Yéhavé Daât Volume 5 Siman 39. Afin de pouvoir manger au petit matin, il est souhaitable d’en poser expressément la condition avant de dormir : « Si je me lève avant le lever du soleil, je mangerai », car sinon, le sommeil est considéré comme début du jeûne. Références : Maran et Rama dans Choul’han Aroukh Siman 664 Saïf 1
Bérakha Véhatslakha Hag saméakh à tout le monde